Marvel Studios réfute les accusations d’IA sur l’affiche des Quatre Fantastiques - Related to une, :, apple, fantastiques, accusations

Apple contre une app porno sur iPhone : un clash avec l’UE

Apple entre en confrontation avec AltStore PAL, une boutique d’applications alternative en Europe. En cause : l’arrivée de « Hot Tub », une application dédiée aux contenus pour adultes, désormais accessible sur iPhone grâce au Digital Markets Act (DMA) de l’Union européenne.

Le 3 février 2025, AltStore PAL a annoncé le lancement de « Hot Tub », un navigateur dédié aux contenus pour adultes. Contrairement aux applications classiques, celle-ci ne figure pas sur l’App Store officiel. Grâce aux nouvelles règles imposées par l’UE, elle est désormais téléchargeable via AltStore PAL, une plateforme qui contourne les restrictions imposées par Apple.

Pour promouvoir son lancement, AltStore PAL a qualifié « Hot Tub » de « première application porno approuvée par Apple ». Une déclaration qui a immédiatement fait réagir la firme de Cupertino.

Apple a vivement réagi en rejetant toute implication dans l’autorisation de cette application. « Nous n’approuvons certainement pas cette application et ne la proposerons jamais dans notre App Store », a déclaré l’entreprise dans un communiqué.

L’entreprise estime que la Commission européenne l’oblige à autoriser la distribution d’applications via des plateformes indépendantes. « Des opérateurs comme AltStore et Epic peuvent ne pas partager nos inquiétudes sur la sécurité des utilisateurs », ajoute Apple.

iPhone turns 18 this year, which means it’s finally old enough for some more ~mature~ apps….

Introducing Hot Tub by @C1d3rDev, the world’s 1st Apple-approved porn app!

Try it now on AltStore PAL — just in time for the season of love ❤️.

Le Digital Markets Act force Apple à revoir sa politique.

L’Union européenne a mis en place le Digital Markets Act (DMA) pour ouvrir le marché des applications et limiter l’emprise des géants de la tech. Ce texte impose à Apple et Google d’accepter des boutiques alternatives sur leurs systèmes d’exploitation.

En conséquence, les utilisateurs d’iPhone dans l’UE peuvent maintenant télécharger des applications depuis des stores tiers. Cependant, Apple reste inquiet face à cette nouvelle liberté. L’entreprise craint que cela facilite l’accès à des contenus non réglementés, tels que la pornographie ou les drogues.

Apple alerte également sur les risques liés à des applications non contrôlées, elle se dit « profondément préoccupée » par la présence d’applications de porno sur son écosystème, surtout en raison de l’accès possible aux mineurs.

Jusqu’ici, Apple appliquait une politique stricte sur l’App Store pour empêcher la diffusion de contenus pour adultes. Le DMA l’empêche désormais de bloquer ces applications, tant qu’elles sont distribuées via des marketplaces alternatives.

AltStore PAL défend sa position et attaque Apple.

Face aux critiques, AltStore PAL accuse Apple de vouloir protéger son monopole sous couvert de sécurité. La plateforme rappelle que ces nouvelles règles existent afin de garantir plus de choix aux consommateurs.

Selon AltStore, les utilisateurs devraient avoir le droit de télécharger des applications sans passer par un écosystème fermé et contrôlé. La plateforme souligne également que Google applique déjà des règles similaires sur Android, où des magasins d’applications alternatifs existent depuis des années.

Ce conflit dépasse largement la question de « Hot Tub ». Il illustre le débat plus large entre liberté de distribution des applications et contrôle des contenus sensibles. D’un côté, l’UE souhaite offrir aux consommateurs plus d’options et moins de restrictions. De l’autre, Apple insiste sur la nécessité de protéger ses utilisateurs, notamment les plus jeunes.

L’évolution de cette situation pourrait impacter l’ensemble du marché des applications mobiles. Régulateurs, entreprises et développeurs devront trouver un équilibre entre ouverture du marché et protection des consommateurs.

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Marvel Studios réfute les accusations d’IA sur l’affiche des Quatre Fantastiques

Marvel Studios se retrouve au cœur d’une polémique après la sortie de l’affiche de « Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas ». Certains internautes ont rapidement accusé le studio d’avoir utilisé l’intelligence artificielle pour sa conception. Face aux spéculations, Marvel a tenu à démentir ces allégations.

L’affiche promotionnelle du film met en scène un groupe d’hommes et de femmes du XXe siècle. Cela salue les héros emblématiques de Marvel. Si le visuel a été applaudi par une partie du public, des incohérences graphiques ont rapidement attiré l’attention des internautes.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs utilisateurs ont exprimé leurs doutes quant à l’authenticité du travail graphique. Certains ont suggéré que l’affiche présentait des détails étranges typiques des images générées par IA. Des commentaires comme « Cela doit être de l’IA, non ? » ou encore « Chaque affiche semble désormais générée par une intelligence artificielle » ont alimenté la controverse.

Face à l’ampleur des spéculations, un porte-parole de Marvel Studios a pris la parole dans les colonnes du Hollywood Reporter. Il a affirmé que l’affiche avait été conçue selon des méthodes traditionnelles, sans l’aide d’une quelconque IA.

Cette déclaration vise à rassurer les fans, alors que l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle dans l’industrie du divertissement suscite de nombreuses inquiétudes. L’IA est notamment critiquée pour son impact sur la créativité et le travail des artistes.

Des controverses similaires dans l’industrie du cinéma.

L’affaire rappelle une polémique récente autour du film « The Brutalist », où l’IA aurait été utilisée pour améliorer les dialogues. Le réalisateur Brady Corbet avait dû démentir les accusations. D’ailleurs, cela explique que les acteurs avaient travaillé avec un coach en dialecte, et que seuls des ajustements mineurs avaient été effectués grâce à la technologie Respeecher.

Ces débats illustrent la méfiance croissante du public face à l’utilisation de l’IA dans la production artistique. Alors que certains y voient une avancée technologique, d’autres dénoncent une menace pour la créativité et l’authenticité des œuvres.

L’IA et l’avenir de l’industrie cinématographique.

L’essor de l’intelligence artificielle dans le cinéma et la publicité marque un tournant majeur dans la production visuelle. De nombreuses entreprises explorent les possibilités offertes par cette technologie, tandis que d’autres, comme Marvel, cherchent à rassurer leur public.

Cette controverse met en lumière un enjeu crucial pour les studios de production et les créateurs : comment préserver l’authenticité du travail artistique tout en intégrant des innovations technologiques ? Une question qui risque de continuer à faire débat dans les années à venir.

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DeepSeek : ce test de jailbreak révèle des failles inquiétantes

Après l’incident qu’a fait objet DeepSeek la semaine dernière, les chercheurs affirment avoir trouvé un moyen de contourner les mesures de protection mis en place par la start-up chinoise en ce qui concerne son modèle d’IA. Des analystes de Wallarm ont cependant réussi à jailbreaker le système de DeepSeek, c’est-à-dire à accéder aux instructions secrètes qui régissent son fonctionnement. Cette intrusion leur a permis de mettre au jour l’ensemble des directives qui encadrent le comportement de l’IA. Mais aussi d’obtenir des aveux concernant l’utilisation présumée des technologies OpenAI dans son développement.

Cela dit, ces mêmes chercheurs ont révélé l’ensemble du système d’invite. Soit une série d’instructions internes en langage clair définissant le comportement et les limites de l’IA.

Ils sont également parvenus à pousser DeepSeek à reconnaître certaines rumeurs selon lesquelles sa formation aurait impliqué une technologie mise au point par OpenAI.

DeepSeek jailbreaké, les chercheurs gardent le silence pour protéger les autres LLM.

Après avoir été averti par Wallarm de la vulnérabilité exploitée, DeepSeek a rapidement corrigé la faille.

Néanmoins, afin d’éviter que des attaques similaires ne ciblent d’autres modèles de langage (LLM) largement utilisés, les chercheurs ont choisi de ne pas révéler les aspects techniques de l’opération.

« Cela demandait un peu de développement, mais ce n’est pas comparable à un piratage classique où l’on injecte un code malveillant pour prendre le contrôle », précise Ivan Novikov, PDG de Wallarm.

« Ici, il s’agissait plutôt d’amener le modèle à répondre d’une certaine manière, ce qui a permis de contourner certains mécanismes de sécurité internes », a-t-il ajouté.

L’hypothèse de jailbreak de DeepSeek expliquée.

En contournant les mécanismes de sécurité, les chercheurs ont pu accéder au message système complet de DeepSeek.

Pour évaluer ses spécificités, ils ont soumis ce texte à GPT-4o d’OpenAI afin d’obtenir une analyse comparative.

Il en ressort que GPT-4o adopte une approche plus souple et créative, notamment lorsqu’il traite des sujets sensibles.

Au cours de leur exploration approfondie, les chercheurs de Wallarm ont relevé un autre élément intéressant.

En mode jailbreak, DeepSeek semblait suggérer une possible transmission de connaissances issues des modèles d’OpenAI.

Toutefois, ils se sont gardés de tirer des conclusions hâtives ou d’affirmer qu’il s’agissait d’une violation de propriété intellectuelle.

DeepSeek sous le Feu des Attaques DDoS après avoir provoqué un séisme à Wall Street.

Depuis son lancement mondial le 15 janvier, DeepSeek a connu une montée en flèche. En seulement deux semaines, l’application a dépassé les 2 millions de téléchargements.

Sa popularité grandissante, ses performances impressionnantes et son faible coût de développement ont provoqué un véritable séisme dans la Silicon Valley et semé l’inquiétude à Wall Street.

Le 27 janvier, l’impact a été tel qu’il a contribué à une baisse de 3,4 % du Nasdaq Composite, entraînant une perte de 600 milliards de dollars pour Nvidia. Et c’est un record historique pour une seule journée.

Parallèlement à cette ascension fulgurante, DeepSeek a été ciblé par une attaque massive par déni de service distribué (DDoS).

Selon l’entreprise chinoise de cybersécurité XLab, les attaques auraient débuté dès le 3 janvier.

Ces dernières impliquaient des milliers d’adresses IP situées aux États-Unis, à Singapour, aux Pays-Bas, en Allemagne et même en Chine.

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